CDI Allumages à décharge capacitive


28/8/23

Une vidéo impressionante!

23janvier 2020

Essais trés satisfaisant de ce boitier CDI de qualité à cout fort raisonable.








J'ai conservé la bobine  d'origine et essayé sans problème les deux types de declenchement:

--par les vis platinées

--par l'Aepl qui gère la courbe d'avance

Il est declenchable aussi par un allumage type 123.

Pour tout renseignement:






Essais de denoyage



Dans ce montage le CDI est connecté à la bobine Valéo Compétition ( le fil HT a été déplacé sur la photo).
Ce boitier est connecté à l'AEPL-DUINO qui gère l'avance.
 Il est  en mode multi-étincelles jusqu'à 2000t/mn pour optimiser le denoyage des bougies:
3 puis 2 puis 1 étincelle, à chaque étincelle la charge (donc la décharge) du condensateur de1.5µF est complète.
Le resultat est positif: des bougies noyées bonnes à jeter ont pu être récupérées.

Analyse du courant dans le la bougie, Aepl et CDI


Une resistance de 100 ohms est connectée entre la masse et le culot de la bougie.
L'osciloscope étant branché aux bornes de cette resistance on mesure donc le courant traversant la bougie qui vaut
I = V/100  en A .






Aepl:    Le courant part de  2.5/100 = 25 mA pour l'Aepl et décroit linéairement . L'étincelle dure 550µs.






CDI   Le courant  ( courbe en bleu, ignorer la rouge) a une première alternance négative de      -  15/100  =  150 mA puis une positive de  7.5/100 = 75 mA pour le CDI.
L'étincelle ne dure que 200µs.


Mars 2018

Ce superbe article par H.Holden (amateur de TR 4 http://www.worldphaco.net/) fait vraiment le tour du sujet

http://tr4a.weebly.com/uploads/2/1/...

Sa conclusion est que l’énergie disponible avec un CDI est effectivement fort importante mais que "rendement" d’une bobine standard étant très faible, finalement l’énergie dans l’étincelle (la seule intéressante)n’est pas si spectaculaire.

Avec un CDI, il est preferable d’utiliser une bobine sèche, de format transformateur (par exemple Valeo Competition).Celle-ci ayant une inductance de fuite au secondaire plus faible, son rendement est meilleur et l’énergie disponible passe mieux vers l’étincelle.

Par le même auteur, une étude sur la capacité de dénoyage des CDI

http://nebula.wsimg.com/760d1b6bb4f...

et son banc d’essais pour mesurer l’énergie réellement dissipée dans une étincelle

http://studylib.net/doc/18660668/th...

Juin 2014

Il y a eu plusieurs expériences positives, sur des Porsche 911 essentiellement, de "greffe" d’un capteur Hall dans l’allumeur, qui commande alors un AEPL, lui même commandant l’allumage CDI d’origine. Des cas de double allumage, soit 12 bougies ont été rapportés...

Apparus dans les annèes 60 en kit aux USA, montés d’origine sur certaines Porsche, ils sont utilisés couramment en F1.

En abrégé CDI(Capacitive Discharge Ignition). Contrairement aux allumages inductifs qui stockent de l’énergie dans une bobine via un courant de quelques ampères qui prend hélas plusieurs ms à s’établire, les CDI déchargent un condensateur dans la bobine.

Une tension de 400V environ doit être générée à partir du 12V de la batterie il faut donc un convertisseur DC/DC, avec transformateur d’où la complexité plus grande qu’un allumage inductif. Un oscillateur, de 1 à 20kHz typiquement, commande un ou deux transistors de puissance(CMOS ou BiPolaire) créants une onde carrée au primaire du transfo(typique 2 fois 6V/secondaire 220V). Au secondaire, après redressement par un pont de diodes on trouve une tension continue de 400V environ. Un condensateur de 1 à 2 µF se charge très rapidement et pour générer l’étincelle, il est déchargé dans le primaire d’une bobine classique sous le controle d’un thyristor (ou IGBT).

L’étincelle est plus energique que pour un allumage inductif mais elle est aussi plus courte, autour de 200µs contre 1ms pour un inductif. Cette briéveté est un problème en cas de mélange pauvre, situation très improbable avec nos autos sportives anciennes.

Cependant, il peut être interessant pour garantir une bonne inflammation , particulièrement avec des bougies froides à bas régime, de generer plusieurs étincelles consécutives. Cette technique, peu interessante avec un allumage inductif vus la durée de l’étincelle et surtout le temps de recharge de la bobine, devient ici plus réalisable : avec un BON transformateur, on peut recharger le condensateur au moins à 300V en quelques centaines de µs. D’où la possibilité de 2 voir 3 étincelles consécutives, jusqu’à environ 3000t/mn pour un 4 cylindre.

On a bien compris que le transformateur est l’organe crucial dans les CDI, le reste est bien connu, entr’autres le déclenchement du thyristor(ou IGBT) se fait sans problème via les vis platinées ou un capteur(Hall de préférence). Pour un allumage programmable type Aepl, c’est un Arduino qui déclenche l’étincelle.


Une liste exhaustive des CDI actuels et anciens https://www.flat4ever.com/optimisat...


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