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9/1/24
A l'usage ce système n'a pas d'intéret, surtout comparé au petit apparei décrit ici.
L'idéal
pour
effectuer la synchro de carbus (ou boitiers d’injection) est un
dépressiomètre électronique
ou à colonne de mercure.
Pour
cela il
faut disposer d'une prise sur chaque corps de carbus en aval du
papillon ou
chaque tubulure d'admission, ce qui est rarement le cas sur nos autos.
L'autre
technique est de comparer les flux d'air entrants sur chaque corps,
SANS
modifier ce flux ce qui n'est pas toujours le cas avec certains
dispositifs du
commerce.
L'ami
Nanard289 ayant eu l'idée d'utiliser un débitmètre pour mesurer la
perméabilité
des culasses afin d'optimiser conduits et sièges de soupape, j'ai
rebondi sur
une application plus simple: un outil de synchro.
Pour
15€ on
trouve des débitmètres à film chaud, montés sur certaines injections.
Leur
rôle est
de MESURER le volume d'air entrant pour que le calculateur injecte
l'essence en
rapport.
Le
principe
est élégant: le film chaud refroidi par le flux d'air voit sa
résistance
électrique diminuer , ce qui est mesuré par l'électronique intégrée au
capteur
et transformé en voltage croissant avec le débit d'air.
Ici
l'on se
contente de COMPARER (et non de quantifier) les flux d'air entre deux
corps de
carbu (ou injection), et donc vérifier la synchro.
Il
suffit de
lui greffer un 7805 à 3 pattes qui génère 5V sur une de ses pattes et
de le
connecter sur le +12 V de la batterie ou comme ici sur une pile de 9V, cela génère les mêmes valeurs.
On
lit la
tension sur un voltmètre, calibre 2V.
Bien
sûr il
faut bidouiller un adaptateur vers l'entrée d'air ( ou le cornet) du
carbu.
Ici les durits d’adaptation d'un débitmètre du commerce ont été utilisées.
Le sens de l'air, répéré par une flèche sur le corps du débitmètre est à respecter.