En 1769, Cugnot fabriqua un engin
mécanique, pouvant rouler sans l’aide de chevaux, destiné à transporter des
canons. Il venait, sans le savoir, de créer le métier de constructeur d’automobiles utilitaires.
En 1955, près de 2 siècles plus tard, Jean
Redélé inventa l’automobile de joie, à laquelle il
donna le nom d’Alpine, à cause de ses préférences pour les routes
difficiles.
Aujourd’hui, on ne connaît plus guère le fardier de Cugnot, qui
plafonnait à 6 kilomètres à l’heure, et ne s’arrêtait qu’en embrassant
le mur des maisons.
Mais des générations d’amateurs ont admiré la beauté
de la berlinette Alpine, et les plus chanceux éprouvé un sentiment de pâmoison à la
piloter rageusement sur une de ces routes éponymes.
D’autres croient toujours que l’Alpine n’est qu’une automobile…
Sans
doute parce qu’ils n’ont pas connu sa légèreté joyeuse,
l’ivresse de ses reprises, la satisfaction qu'elle procure à l’oreille,
l’espérance qu'elle donne que
la route continuera de virevolter, la griserie de la danse avec les
virages, ce joli ballet sous forme de combat fraternel, auquel
participent le temps et l'espace: un duel multiple, entre le plaisir et
l’efficacité, entre les glissades majestueuses et le meilleur chrono,
entre la folie et la raison…
L’Alpine est un objet que les temps modernes ont rendu
inconvenant: c'est un jouet automobile pour adultes, qui permet de vivre la route d’une
manière ludique.
Les mauvaises langues vous diront: non, plutôt une manière de faire vivre les mécaniciens.
Ce qui est doublement faux:
- Faux parce que les pannes sont rarement très
onéreuses sur une voiture dont un des mérites est d’être très simple.
- Faux, parce que la plupart des adeptes font eux-mêmes les réparations.
Et, lorsqu’ils ne savent pas, ils viennent chercher des explications,
des secrets, des modes de faire, auprès d'amateurs/bricoleurs comme Philippe
Loutrel. De formation scientifique, il ouvre ses lignes à qui le demande, et
même à qui ne le fait pas.
On comprend pourquoi son site a déjà reçu plus d’un million de
visiteurs, et permis ainsi à des centaines ou à des milliers de
fanatiques de bénéficier de ses conseils précieux.
Aujourd’hui, une page se tourne avec la nouvelle conception du site, et
je suis heureux d’y participer modestement - en tant que chroniqueur
de passage -, avec la seule justification d’être un ancien propriétaire
d’Alpine, ayant acheté la mienne en 1965.
Complices ! Amis ! Ou plutôt complices amis ! Venez vous immerger
dans
les pages numériques de cette encyclopédie étonnante, vous y trouverez
mille secrets, et plus encore de tours de mains. On y parle d’Alpine
bien sûr, mais aussi de technique automobile en général, d’autres
outils ou instruments, et même d’art et de bouquins…
PhL, est là pour vous accueillir, et compléter éventuellement votre questionnement.
Bonne visite
Dominique
C. Ottavi
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