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La qualité n’est pas super, c’est le moins qu’on puisse dire ! Si une bonne âme veut bien le retracer, on le publiera ici, merci d’avance.
Grande nouvelle : si l’on inverse
le +12 et l’entrée venant du rupteur, on constate que l’aiguille se déplace
mais avec un manque total de précision.
L’explication
est que les impulsions de crête 200V sont assez filtrées pour alimenter le
circuit et que leur rythme est détecté par le monostable, au moins de temps en
temps !
Il est rare qu’un
schéma électronique pardonne une telle inversion et encore plus rare qu’il
fonctionne à moitié !!
Chapeau aux concepteurs
…s’ils l’ont fait exprès..
A noter que le mécanisme à aiguille des compte tours sont en règle générale de véritables galvanomètre à cadre : l’aiguille est solidaire d’un cadre bobiné en fil très fin et monté sur deux pivots dans l’entrefer d’un aimant : jolie mécanique mais fragile, surtout au démontage !Un ressort spiral assure le retour de l’aiguille.
Pour les curieux, voici comment cela fonctionne :
Au repos(hors étincelle) Tr2 non conducteur, Tr1 conduit.
Va= 0.7v Vb = 9V, Vc = 0.7V (Toutes ces valeurs sont approximatives)
Étincelle, l’entrée monte à 150/200 V, limité par R2, C1, R3, C4, D1 (diode Zener de 5V),C5 ,C6, R8 qui constituent un filtre passe-bas.
Cette impulsion de 5V déclenche la conduction de Tr2 et Vb décroit de 9 à 0.5V. Cette chute de tension est transmise à A via le condensateur C3. Ceci bloque Tr1 donc Vc croit de 0.7 à 9V ( ce qui aide à maintenir Tr2 en conduction )..
La constante de temps de ce monostable est égale à R4*C3 = 10 000*330 10**-9 = 3.3 ms. Notons qu’elle est indépendante de la tension d’alimentation ( 10V à 16V ) et que les variations dues à la températures sont quasi compensées par la thermistance TH1.
Le cadran est donc alimenté à chaque étincelle par un créneau d’environ 9V, durée 3.3ms. Son courant, donc la deviation de l’aiguille, est proportionnel au nombre d’impulsions par seconde, c’est à dire au regime moteur.
D’autres détails sur ce site intéressant :
http://www.citroen-rosalie.fr/docs/...
Généralement dénommés "mano", "jauges" ou "galvanomètres" ce sont en fait d’astucieux et robustes afficheurs à aiguille
Le schéma électrique est vraiment très simple
Toute l’astuce est de générer un affichage fixe alors que la tension de la batterie peut varier de 11 à 15V...
On voit donc que la solution tient dans la proportionnalité entre les courants i1 "tracteur" et i2 "repousseur". Merci à "10610" du FAR (Forum Alpine Renault) pour me l’avoir fait découvrir
Beau tutoriel par Jlouis42 sur le FAR (Forum Alpine Renault)
https://forum.alpinerenault.com/vie...
Une sonde de température ouverte par G.Verzier : la petite pastille à gauche est le semi conducteur de type CTN, coefficient de température négatif, c’est à dire que la résistance diminue quand la température augmente.
On notera que les capteurs de pression d’huile mécaniques Capteur de pression d'huile ont aussi une courbe décroissante quand la valeur mesurée augmente mais pour une raison complètement mécanique.
Un dernier mots sur ces cadrans qui existent en deux familles identifiables par le test suivant, le + et la masse étant connectés :
— l’aiguille reste à zéro, elle ne se déplace vers la droite que lorsque la sonde est connectée
— l’aiguille part à fond d’échelle sur le droite, et ne revient vers la gauche que lorsque la sonde est connectée.